HRC infos de la presse

Ils prévoient un soutien de 125 millions sur quinze ans. Le retour à des comptes équilibrés est prévu pour 2026.

Les deux Conseils d’Etat sollicitent dès lors l’octroi d’une garantie complémentaire de 70 millions de francs. 

Dernier point : il est tout aussi intolérable, sur le plan professionnel, que le rédacteur en chef n’ait pas daigné, face aux attentes des lecteurs, interroger sur-le-champ à ce propos le docteur Éric Bonvin. Ce directeur avec lequel il entretient depuis si longtemps des contacts privilégiés et suivis, inlassablement rapportés par le Nouvelliste, qui avait pourtant superbement ignoré, dans la version papier du journal, la Lettre ouverte au public par 285 médecins-cadres des hôpitaux du Valais romand, de l’Institut Central et de la Clinique de Valère à Sion, début avril dernier.

17,9millions de déficit, au lieu des 6 millions budgétisés. Un choc et une surprise pour beaucoup de monde. Il a débouché la semaine dernière sur deux audits demandés par les cantons de Vaud et du Valais qui prétendent n’avoir appris ce résultat qu’il y a une quinzaine de jours. «A aucun moment nous n’avons été informés de cette situation alarmante, c’est inacceptable», déclare la conseillère d’Etat valaisanne chargée de la santé, Esther Waeber-Kalbermatten. 

L’hôpital de Rennaz doit revoir la date de son déménagement. Et c’est un coup dur qui pèse lourd. Les charges de préexploitation prennent l’ascenseur: plus de 4,6 millions de francs. «En automne, nous nous sommes aperçus que le déficit se rapprocherait des 10 millions, au lieu des 6 budgétés», raconte Marc-Etienne Diserens. Mais cette information n’a vraisemblablement jamais été communiquée plus haut, comme le confirme la conseillère d’Etat valaisanne: «Je n’étais pas informée de ce dépassement, ni par la direction générale ni par nos représentants au conseil d’établissement.» Le Conseil d’Etat est représenté au sein de l’Hôpital de Rennaz par l’ancien conseiller d’Etat Jean-Jacques Rey-Bellet et l’ancien médecin cantonal Georges Dupuis. 

Les inquiétudes qui circulaient dans les couloirs de l’Hôpital Riviera-Chablais (HRC) sur des problèmes financiers se sont révélées plus qu’exactes. Pire: la situation est si «grave» que sans aide de l’Etat, l’HRC ne pourrait plus payer les salaires de ses employés, ont déclaré les ministres vaudois de la Santé et des Finances, lors d’une conférence de presse ce mercredi (lire l’encadré). Au lieu des 6 millions de perte budgétés, le déficit 2019 annoncé ce mercredi est trois fois plus important: 18 millions (sur un total de charges de 298 millions). Le trou aurait pu être plus profond encore, à 22 millions, mais les 4 millions accordés par les Cantons de Vaud et de Valais pour cette année de déménagement à Rennaz adoucissent légèrement la douloureuse.

L'inauguration officielle du Centre hospitalier de Rennaz aura lieu le 29 août en présence de 500 invités. Figurent parmi eux Rebecca Ruiz, conseillère d'Etat vaudoise et cheffe du Département de la santé, son homologue valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten, ainsi que Pascal Strupler, directeur de l'Office fédéral de la santé publique.
Le 30 août sera réservé aux collaborateurs. Le grand public pourra visiter le bâtiment lors de deux journées portes ouvertes les deux jours suivants. Une inscription préalable est obligatoire sur le site du HRC. Elle pourra s'effectuer dès le 5 août.

Rennaz Les travaux des zones hospitalière et para-hospitalière avancent comme prévu, de manière coordonnée.[Le chantier de l'Espace Santé immortalisé au mois de maiDR]«Sauf grosse surprise, le calendrier sera tenu», assure Marc-Etienne Diserens, président du conseil d'établissement de l'Hôpital Riviera-Chablais. La remise du bâtiment est prévue à la fin mars 2019 et le déménagement s'étalera entre mai et juin, pour une ouverture au 1er juillet. L'assemblée générale des Amis de l'hôpital, ce 13 juin, est l'occasion de dresser un point de la situation.

Marc-Etienne Diserens relève: «Cette association, qui compte près de mille membres, est importante pour nous. Elle soutient le projet depuis le début.» Aujourd'hui, ce sont la mobilité et l'avenir des antennes de Monthey et Vevey qui préoccupent surtout la population (voir Le Régional 889). Ce sont d'ailleurs les thèmes abordés dans la présentation du 13 juin.

Locaux déjà pleins!

Juste à côté du chantier de l'Hôpital, une autre imposante construction sort aussi de terre sur une parcelle de 16'800 m2. Président de l'Espace Santé Rennaz, Pierre Loison se réjouit: «Le 2e étage est réalisé, nous arrivons bientôt au volume définitif. Remise à la fin mai 2019, la zone para-hospitalière sera inaugurée en septembre.» De nombreux acteurs de la santé et de la prévention s'y implanteront, dont près de la moitié sera en lien direct avec l'hôpital. «Les futurs utilisateurs sont connus, les locaux seront remplis», ajoute Pierre Loison.Date:14.06.2018

Pour rappel, l’hôpital de Rennaz a coûté 390 millions, soit 50 millions de plus que prévus. La facture finale devrait même s’établir à 430 millions quand seront rénovées les antennes de Vevey et Monthey. Soit 100 millions de plus que le budget de 327 millions articulé lors des premiers débats politiques de 2012. L’hôpital de Rennaz devra prouver qu’il parvient aux 14 millions d’économies annuelles, qui avait été promises. ST.A.

Comment tenter une quelconque «régulation» si celle-ci ne peut exercer ses effets que sur le service public dont elle garde encore la maîtrise et que, parallèlement, sur l’autel sacro-saint de la libre entreprise, se multiplient toutes sortes d’instituts et d’établissements confinés dans des espaces financièrement porteurs et des niches lucratives ?

Vous pourrez découvrir dans ce numéro d’Hôpinfo à la fois le projet lauréat au nom évocateur « Soins et grand
paysage », largement commenté par ses concepteurs, ainsi que les différentes étapes de sa réalisation.
Cet hôpital, résolument tourné vers le futur, a été conçu dès son premier coup de crayon avec un haut degré de
flexibilité et d’extensions possibles. Le but ultime, recherché par tous les intervenants, est de garantir une prise en charge médicale et hôtelière de qualité à tous les patients. Alors découvrez-le, c’est le vôtre.

En effet, l’une des conditions préalables pour pouvoir prétendre à une telle compensation est le risque de licenciement. Une condition qui n’est pas remplie dans les entreprises de service public. Les pertes éventuelles devront de toute façon être supportées par le contribuable. Restera alors à déterminer quel département devra payer la facture.