Eric Bonvin

Le Nouvelliste, bien guidé par L’1Dex, a modifié son positionnement; Éric Bonvin, l’homme à la double casquette, le pote de Rubin, le directeur général, est quant à lui proprement phénoménal dans sa ligne personnelle de défense. L’histoire récente de l’HRC est celle d’un exercice de défausse institutionnelle des responsabilités qui laisse pantois.

Biographie :

Médecin spécialiste FMH en psychiatrie-psychothérapie, Eric Bonvin est au bénéfice d’une formation initiale en anthropologie sociale et culturelle et de plusieurs formations complémentaires, en hypnose médicale, médecine anthroposophique et homéopathie. Actuellement directeur général de l’Hôpital du Valais, Eric Bonvin est un spécialiste des questions de planification et de gestion de la santé mentale, d’éthique de la relation thérapeutique et des soins ainsi que des médecines complémentaires sous leurs aspects sociaux, politiques et éthiques. Il a été nommé professeur titulaire de l’UNIL au Département de psychiatrie du CHUV en août 2011.

Spécialités:

Formation initiale en anthropologie sociale et culturelle
Médecin spécialiste FMH en psychiatrie & psychothérapie

Formations:

1983 - demi-licence en anthropologie sociale et culturelle, UNIL
1986 - certificat en homéopathie classique et énergétique chinoise
1993 - certificat en médecine anthroposophique, Arlesheim
1994 - diplôme fédéral de médecin, Lausanne
1995 - chargé de cours à la Faculté de médecine de l'UNIL, cours sur les médecines parallèles
1998 - doctorat en médecine, Psychiatrie de liaison au Centre des brûlés, Lausanne
2000 - formation complémentaire FMH en hypnose médicale
2002 - FMH en psychiatrie et psychothérapie
2002 - chargé de cours à l'Université de Paris VI, GH Pitié-Salpêtrière, cours d’hypnose médicale
2006 - médecin-chef du Département des institutions psychiatriques du Valais Romand
2006 - directeur du Centre hospitalier du Chablais du Réseau Santé Valais
2011 - professeur titulaire de l'UNIL
2012 - directeur général de l’Hôpital du Valais (HVS)

L’hôpital de Rennaz doit revoir la date de son déménagement. Et c’est un coup dur qui pèse lourd. Les charges de préexploitation prennent l’ascenseur: plus de 4,6 millions de francs. «En automne, nous nous sommes aperçus que le déficit se rapprocherait des 10 millions, au lieu des 6 budgétés», raconte Marc-Etienne Diserens. Mais cette information n’a vraisemblablement jamais été communiquée plus haut, comme le confirme la conseillère d’Etat valaisanne: «Je n’étais pas informée de ce dépassement, ni par la direction générale ni par nos représentants au conseil d’établissement.» Le Conseil d’Etat est représenté au sein de l’Hôpital de Rennaz par l’ancien conseiller d’Etat Jean-Jacques Rey-Bellet et l’ancien médecin cantonal Georges Dupuis. 

Monsieur Bonvin comment pouvez-vous au sein du HRC demander à l’Etat une augmentation de la crousille et au sein de l’Hôpital cantonal du Valais vous opposer aux augmentations de coûts par respect pour la LAMal .

Comment traduit-t-on « foutage de gueule » en langage psychiatrique ?

Qui osera soutenir, au Grand-Conseil, au Palais du Gouvernement, dans la Cité, que le choix de Eric Bonvin était adéquat. Celui-ci porte aujourd’hui sur sa même tête quatre casquettes inconciliables : 

a) il est directeur de l’Hôpital du Valais; 
b) il est membre du Conseil d’Etablissement du HRC; 
c) il est journaliste au NF; 
d) il est responsable de la communication du RSV, détaché permanent auprès du quotidien cantonal.
Franchement …
Eric Bonvin ne sera jamais journaliste d’investigation, ni lanceur d’alerte.
Bonjour à Julien Wicky, du Matin Dimanche, qui ne manquera pas d’approfondir les pistes déclenchées par la déroute programmée du HRC.